Hello la compagnie,
J’ai un nouveau King à vous présenter !
Il s’appelle Damien et il a épousé la belle Violette (Qui sera Reine demain sur le blog !), le 28 avril dernier, dans l’Oise.
Il a gentiment accepté de se confier pour ma rubrique, alors je ne vous retiens pas plus longtemps, je vous laisse découvrir ses précieuses confidences royales, très touchantes.
Amélie
Tout a commencé le 11 septembre 2016 lorsque j’ai fait ma demande de mariage à Violette. Enfin pour moi quelques semaines avant car cela faisait déjà quelques temps que l’idée de sceller notre union à jamais m’avait convaincu. Nous venions alors tout juste d’emménager dans notre nouveau chez-nous et je trouvais très symbolique de faire ma demande dans notre nouveau cocon, symbole de notre futur à deux. C’est donc au milieu des cartons, au bout d’un fil de nos souvenirs communs, dans le noir et à la lueur de bougies, que j’attendais ma future femme en larme. La fameuse période de préparatif commença alors : pour ne rien cacher Violette avait déjà un peu quelques idées en tête sur son mariage, tandis que c’était beaucoup plus flou pour moi à ce moment.
Tout est allé assez vite au début pour trouver notre salle : le coup de cœur pour le château de la Trye fut immédiat autant pour moi que pour elle. Seul détail, la prochaine dispo qui nous convenait était dans … un an et demi ! Une éternité pour moi qui ait plus l’habitude d’organiser les choses peu avant le moment. Violette quant à elle était déjà à bloc dans les préparatifs : choix des prestataires, décorations etc. Autant reconnaître que bien qu’étant plus que motivé par l’idée de me marier, je n’étais pas encore très moteur dans la préparation à ce moment-là et Violette ne manquait pas de me le rappeler (« Prends des initiatives un peu ! », « OK tu dis que c’est moche mais tu proposes quoi ? »). Pauvre de moi, j’avais juste un peu de mal à me mettre à fond sur une décoration pour un événement dans 1 an et demi …
Alors nous avons eu une idée lumineuse pour me booster un peu : faire un rétroplanning et m’incomber de la tâche ! Seul problème, pour faire un « beau » rétroplanning (le critère de la « beauté » VS le côté « pratique » est souvent à l’origine de quelques … discussions entre nous deux !), je passais le plus clair de mon temps à changer la couleur de telle ligne plutôt que de réaliser les tâches … Je pense que la véritable période d’action de ma part dans les préparatifs a finalement commencé environ 6 mois avant, au retour de notre voyage en Malaisie. Les choses se concrétisaient enfin et ma motivation à faire les choses allait crescendo. Finalement je crois que plus nous avons approché du jour J, plus ma motivation pour faire les préparatifs a augmenté au cours de ces derniers mois. Et oui je démarre toujours sur le tard c’est vrai, par contre après je suis à fond ! Violette elle, elle est toujours à fond ! 🙂 Finalement il faut bien reconnaître que sur les dernières semaines la chose devenait complètement obsessionnelle pour moi, et quasiment tous mes WE, soirées et même parfois journées de travail étaient consacrées à faire la playlist des musiques, écrire des discours, etc. enfin bref à remplir des tableaux excel (même Violette s’y est mise sur la fin !).
Peu de stress au final donc, mais beaucoup beaucoup d’excitation sur la fin. Enfin mis à part pour la météo incertaine jusqu’au dernier moment : là je pense n’avoir jamais été aussi calé sur les variations atmosphériques autour de Beauvais ! Enfin, je ne pourrai pas finir de raconter cette période sans évoquer le dernier élément de décoration dont Violette m’avait confié la tâche : réaliser un MUR de palettes. Objectif donc pour moi durant un certain nombre de WE : faire le tour des zones industrielles du 93 à la recherche de palettes au bon format, et abandonnée. A deux jours du mariage, chez nous : fier de moi j’aligne mes palettes devant Violette. Résultat : « non en fait c’est moche on va mettre des paravents à la place » … Une petite anecdote très à l’image de notre conception parfois décalée des préparatifs de mariage : bien qu’à l’origine de quelques dissensions, ce fut finalement une force tant nous nous complétions sur les tâches. A moi les affaires avec le traiteur (oui le repas c’était très important pour moi !), à elle la décoration. Je dirai donc au final que cette période fut pour moi une longue montée en puissance jusqu’au jour J : d’un évènement assez lointain pour lequel j’avais du mal à m’y mettre, cela s’est transformé en course contre la montre complétement obsessionnelle et tellement excitante que je n’arrivais plus à faire quoi que ce soit d’autres. Pour finir en apologie émotionnelle le jour J lorsque je découvris le fruit de tout ce travail : tout simplement magique !
Si il y a bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à Violette, c’est d’avoir choisi à la va-vite et de manière impulsive sa robe de mariée ! Je ne saurai dire le nombre de fois où j’ai entendu Violette me dire qu’elle avait un essayage avec telle ou telle personne etc. Donc autant dire que je savais que la chose avait été très minutieusement préparée et choisie. Dernière crainte de ma fiancée avant de la revêtir le jour J : que notre appartement brûle avec la robe à l’intérieur … Non pas qu’il y ait pourtant un risque d’incendie accru en région parisienne au mois d’avril … Bref tout ça pour dire que s’il y a une chose dont j’étais sûr et certain pour ce jour, c’était bien que ma future ait PARFAITEMENT choisi sa robe à son image, pour qu’elle resplendisse à l’intérieur de celle-ci. Et je ne fus pas déçu … Il est un peu plus de 15h30, et je viens d’arriver devant l’autel de l’église. Déjà dans un autre monde je crois apercevoir nos témoins défiler à ma suite avant que mon regard ne se fixe au loin, dans la lumière émanant de l’entrée de l’église. Et là je l’aperçois, resplendissante et le regard rivé sur moi au milieu de tous. Puis elle avance, j’ai l’impression qu’elle vole dans sa robe vers moi au son de la musique chargée d’émotion. Cette même émotion qui m’envahit comme jamais car j’ai alors ce sentiment profond de ressentir l’unicité du lien entre nous. Cette robe est parfaite et tellement à son image, je ne vois qu’elle. Mon amour pour elle est alors si débordant que je ne peux le contenir, et ces larmes qui coulent sur mes joues à ce moment-là sont aussi unique que la robe qui s’avance vers moi. Ce regard, ce sourire …un moment de bonheur tout simplement parfait.
S’il y a un seul mot à retenir de notre mariage c’est bien EMOTION. Quel condensé en quelques heures ! Nous avions demandé à notre vidéaste que nous souhaitions avant tout qu’elle fasse ressortir l’émotion sur notre future vidéo, elle nous avait alors répondu que s’il y avait bien une chose qui ne dépendait pas d’elle c’était bien cela : l’émotion ne se décrète pas, elle en découle si elle est évidente. Et ce fut une évidence en permanence ce jour-là … De voir toutes ces personnes venant de partout pour nous, juste pour nous : en arrivant pour accueillir les gens avant la cérémonie je fus déjà submergé par un sentiment de gratitude envers toutes ces personnes qui étaient là simplement pour nous. Ce fut le cas tout le long et je fus même frustré de ne pouvoir passer assez de temps avec chacun tant je leur été reconnaissant d’être ici ce jour-là. Le moment le plus riche en émotion : impossible à choisir pour ma part, il y en eu non pas un mais tellement. Les préparatifs du matin avec mes témoins, l’entrée de Violette dans l’église, nos vœux et le partage d’alliances. A la fin de la cérémonie religieuse alors que tout le monde nous attendait à l’extérieur de l’église j’éclatais en sanglot en prenant ma désormais femme dans mes bras : un moment confidentiel tellement fort. Puis la sortie de l’église sous les rayons du soleil apparaissant et ce sentiment de jouissance. Ce fut par la suite une accumulation incroyable de discours et de mise en scène de la part de nos familles et nos excellents (que dis-je : incroyables) témoins. Des discours poignants d’amour et d’humour, une chorégraphie pleine de clins d’œil et réunissant des gens de manière si improbable. Le discours de Violette, qui formulait à voix haute la partition de son amour pour moi. Mon propre discours où mon cœur s’exprimait pleinement tout en battant la chamade, juste avant cette danse à deux sur un ton de valse, mélange de stress et de complicité. Tout cela entrecoupé de moments privilégiés à deux pendant notre séance de couple, le temps de faire une pause émotionnelle justement : un moment tellement bienvenu au milieu de ce tourbillon de passion. Un moment pour se retrouver à deux et commencer à comprendre ce qui nous arrive. Je n’aurai jamais pensé possible d’être autant ému que ce que j’ai pu ressentir tout au long de cette journée. Ce fut un moment permanent d’émotion pendant lequel toutes ces personnes nous ont donné de l’amour. Impossible d’être étanche à tant d’émotions lorsque l’on sait que cette journée scelle l’union avec l’amour de ma vie.
Autant Violette avait déjà longuement réfléchi à sa robe de mariage, autant ce n’était pas mon cas pour mon costume. Au dernier moment je vous dis, que voulez-vous on ne se refait pas ! Le mot d’ordre était pour ma part : simplicité, élégance. En effet n’étant pas de très grande taille dirons-nous, j’ai toujours eu du mal à choisir des costumes dans lesquels je me sentais parfaitement à l’aise et mis en valeur. Assez rapidement ce sentiment s’est confirmé lors de mes premiers essayages en prêt-à-porter. Sur les conseils avisés de ma chère et tendre, je me suis alors rapidement rabattu sur un costume sur mesure pour trouver quelque chose qui me siérait parfaitement. C’est donc accompagné de Violette (je souhaitais absolument avoir son avis sur la chose, tant pis pour la surprise !) et mon témoin Julien au regard avisé et critique que j’effectuais mon premier essayage. Ayant quand même une idée de ce que je souhaitais (3 pièces, bleu assez foncé), mon choix fut finalement assez rapide et quelques semaines plus tard j’enfilais pour la première fois mon costume de mariage : mesures parfaites, je me sentais « beau » J Qui a dit que je suis compliqué ? Ne restait plus qu’à accompagner le tout de quelques accessoires choisis avec soin auparavant pour donner un côté un peu moins formel à la tenue (un peu de couleur !) et le tour était joué. La partie la plus compliqué fut finalement le choix des chaussures avec un grand dilemme : chaussures basses plus classiques et habillées, ou chaussures hautes pour un côté un peu plus détendu. La décision ne fut pas simple et après avoir acheté les deux (il faut bien que je fasse un peu ma Violette quand même parfois ?!), je finis par opter par les chaussures hautes. Je ne fus pas déçu du résultat au final, il faut dire que j’avais un sacré challenge face à ma Reine !
Costume : Apiéceur
Accessoires : Le Colonel Moutarde
Chaussures : Pied de Biche
Franchement non, non et non !! J’ai vécu une journée parfaite dans tous les sens du terme, unique et telle que je me souviendrai du moindre détail tout le reste de ma vie. Alors oui certaines choses ne se sont pas passées exactement comme prévu par rapport à mon programme bien ficelé à la minute près sur mes feuilles excel : la mariée qui arrive 20 min en retard à l’église si bien que les invités commençaient à ressortir prendre l’air, la météo incertaine (mais finalement parfaite !) jusqu’à la dernière minute, les palettes qui ne servent à rien …, les 2 heures de retard à la fin du repas pour ouvrir la soirée, un petit raté sur l’ouverture de bal etc. Mais au final, et bien c’est à peine si je me suis rendu compte de ces détails. Car finalement ce jour n’est pas une journée normale, non cela tient plus d’un rêve vécu éveillé dans lequel tout était beau dans mon intérieur et autour de moi et ce quoiqu’il arrive. Ma plus grande « réussite » ce jour-là a été de réussir à lâcher prise pour vivre à fond avec mon amour ce moment merveilleux. Et c’est pour cela qu’il est parfait. 🙂
Photographe et videaste : S’il y avait bien une chose qui était très importante pour nous et sur lequel nous ne comptions pas faire de compromis, c’est le choix des personnes qui seraient responsables de la construction de notre souvenir de cette journée. Assez rapidement at après quelques visionnages (enfin beaucoup de visionnages !), Violette m’a également convaincu qu’un souvenir vidéo en complément de photos serait le top pour garder un souvenir impérissable. Le choix s’est donc d’abord porté vers la vidéaste qui a très vite fait l’unanimité entre nous deux tant son travail semblait correspondre à ce que nous cherchions (de l’émotion mis en avant etc.). La réalisation d’un Save The Date un an avant le jour J à Paris a fini de nous convaincre, même s’il faut bien l’avouer nous n’étions pas des plus à l’aise au début lorsque Mylène (c’est son nom) nous demandait de « faire comme d’habitude et comme si elle n’existait pas » avec la caméra à deux doigts de nous ! Mais son sens du contact nous a rapidement détendus heureusement.
Le choix de notre photographe fut par contre beaucoup plus chaotique. En effet après avoir également participé au Save The Date, ce dernier nous a lâchés quelques mois plus tard à huit mois du mariage … Bien qu’ayant initialement ressenti un peu moins le feeling qu’avec Mylène, le coup était rude pour nous qui avions mis la priorité sur ce prestataire. Après quelques crises de nerf et de stress, ce fut donc le branle-bas de combat pour rechercher un nouveau photographe sachant que les agendas étaient alors déjà bien remplis à cette période … Après des heures de recherche nous sélectionnions un choix restreint et planifions des premières prises de contact en espérant trouver la perle. Et il faut croire que le destin avait bien fait de provoquer les choses puisque la première fut la bonne : dès notre premier « Skype » avec Aurélien on sut tout de suite que nous avions trouvé notre photographe. Un super feeling immédiat, une faculté à nous rassurer (et il y en avait besoin !), un travail qui nous parlait, une passion commune pour les voyages : le deal est immédiat et nous annulons même toutes les autres prises de contact planifiées tant nous sommes convaincu. Quelques semaines avant le jour J, nous retrouvons Aurélien pour faire connaissance et pour une première séance photos sur les plages normandes, au pied des falaises et sous un ciel bas, gris et froid. Bien qu’ayant quelques doutes au vu de la météo sur l’opportunité d’une séance photo ce jour-là, Aurélien au contraire nous dit que cela va parfaitement convenir avec le cadre. Et force et de lui donner raison quand nous voyons le résultat quelques jours plus tard : notre coup de cœur se confirme directement tant les photos sont belles, et rendent une complicité et émotion à deux assez incroyables. Nous retrouvons donc Aurélien le 28 avril pour nos préparatifs … enfin non un peu avant pour Violette qui n’a pu s’empêcher de l’appeler tôt le matin ayant tout d’un coup peur « qu’il ne vienne pas » ! On vous dit qu’on avait besoin d’être rassurés sur le sujet J Mylène et Aurélien ont par la suite été à nos côté tout au long de la journée, toujours là pour immortaliser chaque instant mais pourtant quasiment invisibles à nos yeux. Quand nous passons un moment privilégié avec eux lors de notre séance de couple, nous sommes tout à fait détendus, entamons quelques pas de danse et soufflons ensemble tout en se retrouvant. Finalement cela confirme bien que le choix au feeling que nous avons fait est payant : étant à l’aise avec nos deux gardiens de souvenirs, nous vivons le moment en étant nous-mêmes, choses que j’aurais eu du mal à imaginer auparavant. Et le résultat, découvert quelques semaines plus tard, fut à la hauteur de nos espérances, et nous permet de revivre un peu plus cette journée inoubliable. Encore un très grand merci à eux deux d’avoir permis cela !
Photographe : Aurélien Bretonnière
Vidéaste : Mylène Margue – les Bandits
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Merci King Damien pour le partage.
3 Commentaires
Whaou j’adore vraiment cette rubrique ! Merci aux kings de nous faire partager ça 😉 !
He bien! Nous avons là un King bavard et au langage super soutenu… bravo pour le style!
Très mignon tout ça, félicitations aux amoureux.
Wahouuu c’est beau comme il l’aime <3
Un très beau témoignage de king!