Aller, je vous laisse découvrir tout ça, ils vont vous en dire plus sur leur histoire.

Amélie

François et moi, on s’est rencontrés au milieu du terrain de rugby de notre école à Toulouse (of course ahah), il y a presque 8 ans maintenant. On s’éclate une année entière. Des fiestas jusqu’au bout de la nuit et beaucoup d’insouciance. Mais en simple copains. Et puis tout bascule. Un mois avant qu’il s’envole définitivement pour Paris quand j’ai encore 2 grosses années d’étude qui m’attendent encore à Toulouse.

Quelques années plus tard, on pose nos valises à Paris, à deux cette fois. Commence alors une longue formation professionnelle pour moi. J’ai la tête dans le guidon et les idées bien arrêtées (#jesuislaplustêtuedelaterre). Alors le mariage on en parle mais jamais trop concrètement. On sait simplement qu’on rêve chacun de se marier un jour. Moi je suis catégorique, une chose après l’autre. Je suis déterminée à réussir ma formation et je mets beaucoup de choses entre parenthèse pour ça. Sûrement trop. Car en attendant j’oublie de vivre. Jusqu’au jour où le test final tant attendu arrive. Test auquel j’échoue dans des conditions plutôt difficiles. Mon monde s’écroule. L’impression de toucher la ligne d’arrivée du bout des doigts et de la voir reculer d’un marathon entier en une seconde. Après les larmes et l’impression qu’on ne va pas se relever, j’enfile à nouveau mon bandeau de ninja (je suis vietnamienne alors mes amies adorent cette image pour me décrire) et je retourne au combat. Et puis Francois, hautement affecté lui aussi, me porte comme jamais pendant les longs mois qui vont suivre. On décide un jour de s’échapper loin de Paris et de toutes nos peines pour retrouver l’Italie, qu’on affectionne tout particulièrement. On panse nos blessures dans un endroit qu’on a découvert 4 ans plus tôt complètement par hasard, une maison d’hôtes perdue au milieu des vignes et qui cultive absolument tout ce qui est servi dans nos assiettes. La définition du rêve pour nous (on l’a d’ailleurs toujours appelé notre « paradis » depuis et on s’était juré d’y revenir). Promesse tenue. Au revoir agitation parisienne et bonjour nature italienne. Le temps guérissant beaucoup de choses, mon petit coeur se porte déjà mieux. Un matin très tôt, après avoir pris un énorme petit déjeuner, nous allons au bord de la piscine où nous sommes complètement seuls. François commence alors par me serrer dans ses bras mais vous savez de ces câlins plein de passion, où le temps s’arrête et où l’on se sent presque indestructible. Il me murmure que je suis son amour. Je sens sa maladresse (tellement touchante). Jusqu’à ces mots, qui résonnent encore aujourd’hui dans ma tête : « est ce que tu accepterais de devenir ma femme…? », la voix tremblotante et pleine d’émotion. J’ai l’impression qu’on m’assomme tellement je suis surprise!!! Je sors la tête de ses bras pour lui demander si c’est vraiment vrai (si si véridique). Et là il sort une bague absolument magnifique (que je vais regarder toutes les 30 secondes ensuite pour vérifier que je ne rêve pas ). Il me dit qu’il me demande en mariage aujourd’hui pour que je sache que je suis la femme de sa vie et qu’on peut prendre tout notre temps pour l’organiser (la preuve c’était en août 2016 !). Il m’explique que je me trompe lorsque je dis qu’on n’avance plus à cause de moi. Et que c’est tout l’inverse en fait. Et je crois que c’est la plus jolie des déclarations d’amour à mes yeux. J’ai pris conscience que la vie file à toute allure et qu’il ne fallait surtout pas en louper une miette. Alors la vie j’accepte de la prendre de plein fouet sans retenue. Et puis d’abord on se sent plus forte avec ce petit anneau brillant au doigt hein !