Hello les (futures) reines,
Je vous présente la belle Bérénice. Cet été c’est son King, Yoann qui s’est confié sur leur grand jour…Cet automne, c’est à son tour de nous livrer son témoignage et ses bonnes adresses de Reine.
Je vous laisse avec elle et je vous souhaite une belle fin de semaine.
Amélie
Yoann et moi étions collègues depuis plusieurs années dans la même entreprise mais n’avions jamais saisi l’occasion de nous parler, ni même de nous rencontrer dans la sphère privée. C’est lorsque j’ai publié la couverture d’une de mes lectures en cours de juillet 2014, “L’erreur de Descartes” d’Antonio Damasio, que nous sommes entrés en contact par la voie des réseaux sociaux, afin qu’il me l’emprunte une fois ma lecture achevée. Nous devions procéder à un échange informel, j’étais censée le lui déposer dans son casier au travail. Les congés d’août ont changé nos plans et nous avons finalement opté pour une transaction en terrasse. Un petit café qui dura bien quatre heures. A la suite de quoi chacun est parti en vacances de son côté. La Réunion pour moi, le canal du Midi pour lui, et son image est restée imprimée sur ma rétine devant les somptueux paysages de l’île intense. Même à dix-mille kilomètres, tout ce qu’il dégageait de bienveillance, de douceur, d’intelligence, de beauté me touchait.
Les “retrouvailles” furent heureuses. Nous nous retrouvions régulièrement pour parler pendant des heures ou se faire une toile, une balade le long de la Loire. Le 28 septembre 2014, son invitation à venir petit déjeuner mis fin à ce jeu du chat et de la souris. C’est ainsi qu’a débutée la plus belle période du reste de ma vie.
La demande en mariage, j’en avais rapidement fait un jeu après avoir emménagé ensemble, en mars 2015. Chaque jour, je demandais simplement si c’était aujourd’hui. J’en rêvais, ne croyant pas particulièrement à sa réalisation, mais ce jeu nous amusait beaucoup. Jusqu’à ce qu’en octobre 2015, rentrant de la salle de sport, pas même douchée et la tignasse ébouriffée, je découvrais sur la table du salon une tendre lettre et un puzzle (que j’eus grand peine à assembler) représentant une photo de nous portant la mention “c’est aujourd’hui”. Mon chéri s’était vêtu d’un costume et était magnifique. La demande en bonne et due forme, genou à terre, s’est faite spontanément en notre point de rencontre, devant la porte… des toilettes.
Nous avons dû admettre que nous ne travaillerons jamais dans l’événementiel ! Le mariage fut réussi et à notre image (ce qui est le plus important), mais ce serait mentir que de présenter cela comme une réelle partie de plaisir.
Nous savions très rapidement ce que nous voulions. Un mariage “simple”, avec échange de vœux, sur deux jours, prolongé par un lendemain brunch et jeux en bois, limitant la liste des invités à l’essentiel afin de profiter de chacun d’eux. Pour autant, 70 convives ne le permettent pas nécessairement et c’est un petit regret. Le jour J passe tellement vite : c’est un tourbillon magique dans lequel nous nous sommes laissé porter et entraîner grâce à nos proches, tellement investis et adorables.
Pour en revenir aux préparatifs, mieux vaut ne pas procrastiner ; les tableaux Excel sont, même moqués, d’une aide précieuse, et communiquer le plus possible plutôt que de travailler chacun de son côté sur l’événement est indispensable. Chaque talent a été mis en valeur : pour ma part la créativité, l’inspiration, la rigidité (pardon !) et pour Yoann pragmatisme, logistique et relations sociales avec les prestataires. Chaque défaut fut aussi mis en lumière !
La photographe : Parfaite. De A à Z. Chloé Fayollas, que dire ? Un coup de cœur né d’internet. La distance Biarritz-Tours n’était en aucun cas un frein pour nous tant la douceur, la simplicité moderne, chic et travaillée de chacune de ses photos nous ont séduit dans la seconde. Des rencontre par Skype ou autour d’un café dans la capitale nous ont permis de découvrir une femme charmante, discrète, à l’écoute, en qui nous avons eu confiance, les yeux fermés. Sa présence lors du mariage a contribué à l’aisance de notre couple en règle générale très pudique, qu’à celle de nos invités qui l’ont tous adoptée. On nous a même demandé son contact pour de futurs mariages…
Robe de mariée : Aïe. Mon rêve de femme désirant plaire à son futur époux et mon angoisse de me sentir ridicule…Bourrée de complexes, je n’ai jamais pu passer la porte d’un créateur ou d’un magasin spécialisé dans le mariage, d’autant plus que j’avais une idée extrêmement précise et un budget limité pour la réaliser. Je voulais une robe longue, droite, sans traîne, la taille marquée, des manches longues en dentelle, un décolleté buste en V, un décolleté dos fermé par de petits boutons sur la chute de reins. Entre beige et blanc. Il m’a fallu six mois de recherche sur internet avant de trouver la boutique Etsy d’une créatrice russe, Anna Skoblikova qui a adapté un de ses modèles à mon goût (en supprimant la traîne par rapport à l’originale). Son équipe m’a beaucoup guidée dans la prise de mesures et il n’a suffit que d’une retouche couturière aux épaules, une fois livrée, pour que la robe soit parfaitement ajustée.
Chaussures : Elles étaient issues de la collection Sézane du printemps 2018, des escarpins dorés que j’ai troqué dans la soirée pour des compensées à la fois plus champêtres et plus adaptées au vin et à la danse.
Bijoux : Je souhaitais un minimum de bijoux car la pièce maîtresse était un magnifique peigne fleuri, de fleurs fraîches, réalisé par Fanny de Vanille & Brindille pour souligner un chignon fou.
Pour les boucles d’oreilles, je suis tombée tout à fait par hasard sur un modèle de chez Hipanema : un petit tour d’oreille doré avec de petites plumes de la couleur de la robe et des mini pendants doré intégrés. Discrets mais doux. Ni collier, ni bracelet. La bague de fiançailles (Gemmyo) et l’alliance (Pérouse) ont complété le reste. C’était bien là les symboles essentiels.
Maquillage, coiffure : Toujours pour les mêmes questions, de budget et de crainte d’être insatisfaite, j’ai commencé par me dire que j’allais m’entraîner à la maison, devant youtube et un miroir. Deux semaines avant le mariage, dans la panique de me louper avec le stress des préparatifs, j’ai contacté le salon Katia B qui a réalisé la mise en beauté et la coiffure. Ce qui m’a ôté un poids ! Katia a su me mettre en confiance très rapidement. Le premier essai ne m’ayant pas convenu, le jour J, elle avait tout compris ! De plus, ce salon n’utilise que des produits bio : même la laque est une résine végétale.
Bouquet : Vanille & Brindille, déjà cités plus haut, alias Fanny (la fleuriste) et Maxime (le pâtissier) : le duo gagnant. Des propositions originales de la part de ce couple amoureux qui nous ont également beaucoup aidé par leurs conseils dans la préparation de ce mariage. Nous revenions d’un long séjour en Inde et nous avons un peu embêté Fanny avec notre volonté d’avoir des œillets d’Inde en fleurs coupées : elle a remué ciel et terre pour que nous ayons absolument tout ce dont nous rêvions. Des guirlandes d’œillets aux fioles de fleurs des champs. Un travail magnifique, adjectif qui sied tout autant à Maxime, qui a régalé nos invités de saveurs inattendues.
J’ai une routine beauté minimaliste que je n’ai pas changée pour l’événement, j’ai simplement pris rendez-vous chez une esthéticienne pour redessiner la ligne de mes sourcils et mettre en valeur le regard. Ne pas oublier de bien se nourrir les lèvres les semaines précédentes.
Sinon le basique; confier à sa témoin une petite pochette avec poudrier et cotons tiges pour les larmes. Et c’est tout ! Le matin des préparatifs, témoins et amies avions passé la nuit ensemble, en sortant un concombre du frigo, à l’américaine, pour décongestionner les yeux le matin même. Cela n’a rien donné hormis pas mal de beaux fou-rires.
Robe : 720€, retouches : 35€, soutien gorge dos nu : 10€
Chaussures : 160€ Cordonnier pour mise en forme : 15€
Peigne à fleur : offerte gracieusement par Fanny, la brindille
Boucles d’oreille Hipanema : 40€
Mise en beauté, coiffure : 180€
Budget total : 1040€
Nous envisageons Cuba, cela a même fait l’objet d’un jeu le jour J puisque les invités devaient coller une gomette à leurs initiales sur une mappemonde afin de deviner le lieu de notre voyage de noces. Pour notre plus grand plaisir, les invités s’y sont laissés prendre avec enthousiasme. Trois d’entre eux ont même visé juste ! Il n’y a pas d’explications construites et rationnelles qui justifient cette attirance, le fait est qu’elle est partagée depuis longtemps. Une certaine idée d’un art de vivre fantasmé ? Pour le moment, nous n’avons pas fixé de dates, si le mariage est éternel, il est vain de hâter le voyage de noces !
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Merci Queen Bérénice pour le partage.
4 Commentaires
La robe est sublime !!!
Quelle magnifique robe ! Cuba est un super choix !
La robe est sublime et j’adooooore les fleurs dans les cheveux 🙂 <3
Super idee la mappemonde! Je note! 🙂