Marie + Jérôme

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Attention les yeux !

Voilà typiquement le genre de mariage qui me donne le sourire pour la journée.

A la maison, sous les étoiles, entouré de nature, avec tous les proches, beaucoup d’amour et d’éclats de rire.

J’espère que ça va vous plaire aussi mais je ne m’inquiète pas trop… 🙂

Je vous laisse découvrir tout ça et surtout prendre le temps de lire les précieuses confidences de Madame.

Love

Amélie

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DATE ET LIEU DU MARIAGE

On s’est mariés le 23 août dernier, entre Arles où nous habitons, et le champ d’olivier de mon grand-père, au coeur des Alpilles.

Après avoir fait un petit tour d’horizon l’automne dernier des lieux de réception des alentours, on s’est vite rendu compte que la région était propice au mariage, donc prise d’assaut par les mariés venus de tout horizon. Les lieux encore libres étaient donc soit inaccessibles, soit chargés en taureaux, moustiques et autres cigalous en faïence. Du coup, on a choisi la simplicité et l’aventure en jouant à domicile, et avons décidé d’organiser notre réception de mariage dans le jardin de la maison de mes parents.

Partir de zéro en quelque sorte. Mais comme on a de super amis, des parents bienveillants et que mon métier d’attachée de presse m’a appris la persévérance et l’organisation, on s’est dit : banco !

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VOTRE HISTOIRE ET LA DEMANDE

Eté 2013, Jérôme m’invite dans un restaurant que j’aime beaucoup, pour fêter, soit-disant, le début des vacances. Et au coeur du jardin de la Chassagnette, en pleine Camargue, avant que ne file le dernier rayon de soleil de la journée, il dégaine la bague et me demande en mariage. Un grand pas pour lui, un grand OUI pour moi, beaucoup d’émotion pour tous les deux.

Nous nous sommes rencontrés il y a près de 10 ans, à la fin de nos études respectives. A la croisée des chemins. Lui, le basque-martiniquais vivant dans le Sud et travaillant du côté de Saint Jean de Luz, moi l’arlésienne en exil rentrant au bercail. Et puis, la vie à deux a débuté quelques semaines avant la vie à 3 et l’arrivée de notre fils aîné en 2007, se teintant de changements professionnels profonds pour chacun, prenant un zeste de piment (d’Espelette) à la naissance de notre second fils quelques années plus tard, tout en étant saupoudré d’un quotidien séparé par plusieurs centaines de kilomètres, entre Arles et le Pays basque.

Le mariage, et les mois nécessaires à sa préparation, ont marqué un cap dans notre vie de couple, laissant place au temps pour nous.

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THÈME ET INSPIRATIONS

C’est en faisant la liste de nos envies qu’est née l’esquisse d’une journée plutôt champêtre, joyeuse et colorée, avec des tablées façon bal pop, une papeterie bien jaune, du linge basque vitaminé, des guirlandes guinguettes, des bougies par centaine, un orchestre de copains musiciens, de la danse façon soul-train pour faire chauffer la piste, etc. On ne se marie pas à 35 ans avec des quelques kilomètres au compteur comme l’on se marie à 20. Ce qui nous tenait le plus à coeur était que les gens se parlent, se mélangent. Soient heu-reux. Et je pense que le pari fut réussi 😉 !

Rien de tout cela n’aurait été possible sans notre dream team d’amis, véritable escorte technique, qui, du mois de février au lendemain du mariage, a toujours répondu présente, oeuvrant sa relâche à transformer un simple jardin en magnifique lieux de fête, de lumière, de joie et de musique. Chacun évoluant dans le domaine du spectacle, de la musique ou de la photographie, leur savoir-faire, leur expérience et leur réseau nous ont permis de concrétiser toutes nos envies. Et de découvrir également au fil de la journée de très belles surprises.

Magique !

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DIY ET BONNES IDÉES DECO

Chez Jérôme, le linge basque, reconnaissable à son motif bayadère, est une affaire de famille depuis 4 générations. Cela a donc été un luxe de pouvoir choisir parmi les collections les tissus le modèle de notre choix pour réaliser des chemins de tables posés à même les tables en bois. Petit clin d’oeil à nos origines, nous avons confectionné pour les cadeaux des invités, des petits ballotins en toile rayée basque, dans lesquels nous avons glissé des fleurs de lavande trouvées sur le marché d’Arles. Une petite étiquette, un petit atelier partagé avec les cousines et le tour était joué. Idéal pour parfumer le linge ! Et la lavande restante a remplacé le riz à la sortie de la mairie. Rien ne se perd, tout se transforme !

Côté fleurs, mon grand père avait planté des bulbes de Dalhia dans son jardin potager plusieurs mois auparavant. Nous avons pu donc facilement réaliser des bouquets pour fleurir les tables.

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UNE ANECDOTE ET VOTRE PLUS BEAU SOUVENIR

Petite anecdote : “c’est fou ce qu’il y a comme femmes enceintes !” fut un peu la phrase de la journée ! Et pour cause, le hasard a fait que parmi les quelques personnes qui ont pris la parole lors de la cérémonie, 5 étaient (très) enceintes, parmi lesquelle mon témoin et 2 de mes 3 demoiselles d’honneur !

Mon plus beau souvenir reste incontestablement la cérémonie dans les oliviers. Nos religions, différentes, n’intervenant pas dans notre quotidien, elles n’avaient donc pas de légitimité de jour-là. On aimait cependant l’idée d’étirer le temps après le passage à Hôtel de Ville, de se (re)dire pourquoi on était tous là. Alors, l’idée d’organiser une cérémonie au milieu des oliviers de mon grand-père est venue assez vite. Nous aimons ce lieu, où nous organisons chaque année les olivades avec nos familles et amis. Ce fut un point de départ inspirant pour écrire ce moment, à la fois beau, simple et originel. Nous avons choisi de confier de rôle de chef d’orchestre de ce projet au témoin de Jérôme, qui évolue lui-même dans l’univers des mots et de la poésie. Après un briefing d’intention, lui avons laissé carte blanche pour choisir les intervenants, le ton et le déroulé de la cérémonie. En dehors de l’écriture de nos voeux, réalisée 3 jours avant dans la spontanéité d’un repas en tête à tête, nous ne connaissions rien et avons eu le plaisir de tout découvrir le jour J. Chaque mot, chaque intervention fut ponctuée d’un rituel traditionnel ou chimérique, scellant l’engagement. Au final, ce fut un moment brut d’émotion, de poésie, d’humour et de finesse, qui a été le ciment de notre engagement. Nous n’aurions pas rêvé mieux. Et tout le monde, même les plus dubitatif sur ce format de cérémonie, fut conquis.

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UN CONSEIL

Même si nous parions sur une réception 100% à l’extérieur, nous n’avions pas réservé de tente. Mois d’août, dans le Sud de la France, en général ça passe.

Après avoir passé du temps à contacter tous les loueurs 200 km à la ronde, j’avais dressé durant l’hiver un état des lieux des entreprises, des stocks et des prix des tentes. A la moindre alerte pluie, on aurait pu dégainer. Quitte à la faire venir de loin, je préférai envisager de payer des frais de livraisons un peu plus importants en urgence, plutôt que de prendre le risque de dire adieu à 30 à 50 % du montant total, impératifs à la réservation et encaissé quoiqu’il arrive.

Bien m’en a pris, le soleil était au rendez-vous. Quelques plaids, glanés chez Ikea la semaine précédente, ont réchauffé les épaules le temps du repas.

Impossible pour nous de pousser les arbres et d’agrandir le terrain : la superficie du jardin a donné le ton pour le nombre d’invités au repas. Pas de problème, certains copains nous rejoindront pour la “wedding party” à partir de 23 heures. Un joli bristol, une intention festive assumée et la contrainte du cadastre est devenue une invitation festive, ne froissant aucune susceptibilité.

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LISTE DES PRESTATAIRES

Photographe : Virginie Ovessian. Telle une ballerine, Virginie balade son appareil avec grâce, discrétion et sourire pour agilement immortaliser une journée inoubliable.

Traiteur : Pistou et Romarin. Que ce soit côté saveurs ou présentation, ils ont mis tout le monde d’accord ! Un vrai délice. Une équipe très pro, sympa et riche en bons conseils.

Location de mobilier : Eco Fabrik. La bonne idée : du mobilier sur-mesure en location ! C’est possible grâce à cette entreprise arlésienne qui recycle, transforme et créé à partir de matériaux de récupération.

Robe : Rime Arodaky. Cette robe fut la première essayée et ne laissa aucune chance à la concurrence rencontrée par la suite

Maquillage / Coiffure : Emilie Green. Des idées coiffures top, des produits de maquillage que l’on

jalouse et une redoutable efficacité : où comment Emilie joue des pinceaux et des barrettes pour vous sublimez (et vous rassurer 😉

Couronne : Pauline Dröm. Le premier élément concret du jour J, acheté juste avant l’annonce de l’arrêt de cette jolie marque.

Bracelet : Anne Thomas. Anne a accepté de rééditer spécialement un modèle pourtant en rupture ! Un accord parfait avec la robe. Comme quoi, quand on demande gentiment 😉

Veste : Maje

Chaussures : Fendi, trouvés sur Vestiaire Collective

Costume : Samson. Du sur-mesure pour un grand garçon d’1m94

Noeuds papillon : Colonel Moutarde

Papeterie : Fairepart.fr

Bouquets : Cécila Flor, à Arles

Lampions : Sous le lampion

Linge : Tissage de Luz

Vase / photophore : Ikea

DJ : Deöne